Liberté de transiger et respect des règles de la commande publique

Depuis plusieurs années et dans un souci d’alléger la charge de travail des juridictions, les pouvoirs publics ont encouragé le recours à la transaction. Les circulaires des 7 septembre 2009 et 6 avril 2011 (1) témoignent de cette volonté. Dans le même sens, la création prétorienne par le Conseil d’Etat de la voie de l’homologation juridictionnelle est venue encourager ce mouvement, en offrant aux parties à la convention transactionnelle la possibilité d’une sécurisation des voies d’exécution desdites transactions

[…]

AJ Collectivités Territoriales 2017 p.435

Durée ferme des baux

« La durée du bail commercial a été récemment réformée par la loi du 18 juin 2014, dite loi Pinel.

 

 

Une réponse ministérielle du 31 mai 2016 a considéré que les règles relatives à la durée des baux instituées par la loi Pinel seraient applicables aux baux en cours.

 

Le débat entre les praticiens est ouvert afin de savoir si cette réponse ministérielle doit être prise en considération, ou si elle doit être considérée comme une réponse ministérielle « contra legem » et écartée à ce titre.

 

Ce débat a d’ailleurs été relancé par un arrêt du 9 février 2017 de la Cour de cassation qui a considéré que l’article L145-7-1 du Code de commerce ayant modifié les règles relatives à la durée des baux en matière de résidences de tourisme, était applicable aux baux en cours.

 

La question demeure ouverte, même s’il est raisonnable de penser que les règles relatives à la durée des baux instituées par la loi Pinel ne sauraient être applicables aux baux en cours, sauf à contrevenir à la volonté des parties ».

 

Action de groupe ou action groupée ?

« Plusieurs locataires d’un même ensemble commercial se sont réunis au sein d’une association qui a assigné le bailleur, propriétaire de cet ensemble commercial.

Le bailleur a tenté de contester le pouvoir d’agir de cette association, en vain. Une ordonnance de référé du 6 février 2017 (TGI de Bobigny) a considéré que l’association, qui était mandatée par ses membres aux fins d’entamer toute procédure ou médiation à l’égard du bailleur, avait le pouvoir de représenter ses membres.

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une action de groupe, dont le champ d’application, en l’état, ne concerne pas le domaine des baux commerciaux.

Il s’agit toutefois d’une démarche qui pourrait faire date. En effet, indépendamment des économies sur les frais de conseils, cette démarche pourrait être de nature à modifier le rapport de forces pouvant exister entre un bailleur et un locataire ».

Clauses d’indexation : le feuilleton continue !

« Les clauses d’indexation contenues dans les baux commerciaux génèrent un lot important de contentieux.

La principale raison tient au fait que les clauses d’indexation doivent respecter les dispositions du Code Monétaire et Financier qui relèvent de l’ordre public de direction.

Parmi ces règles impératives, la principale tient au fait que la période d’indexation des loyers doit être strictement identique à la période de variation des indices.

L’idée, en substance, c’est que lorsque le loyer est indexé au bout d’une année, l’évolution des indices doit être annuelle.

Le but est d’éviter le « phénomène de rattrapage », qui verrait un loyer indexé au bout d’une année, en prenant en compte une évolution des indices sur an et demi.

Après le feuilleton des clauses d’indexation comportant un indice de base fixe et les clauses d’indexation variant uniquement à la hausse, les juridictions se penchent désormais sur les clauses d’indexation comportant un loyer plancher.

Il s’agit notamment des clauses d’indexation prévoyant que l’indexation ne peut pas aboutir à ce que le loyer soit inférieur au loyer de base.

Par un arrêt du 31 mai 2017, la Cour d’appel de Paris a considéré qu’une telle clause n’était pas, en principe, conforme aux dispositions du Code monétaire et financier.

La cour d’appel a toutefois considéré que cette clause était détachable de la clause d’indexation et que seule cette stipulation prévoyant cette limitation devait être réputée non écrite.

Dans un précédent arrêt du 20 janvier 2016, la cour d’appel de Paris avait eu un raisonnement différent en considérant que le fait même de prévoir que la clause d’indexation ne peut pas conduire à ce que le loyer soit fixé à un montant inférieur au loyer de base initial, n’était pas contraire aux dispositions du Code monétaire et financier.

A suivre… »

Keyware prend le contrôle de la société fintech française Magellan SAS

Keyware devient propriétaire à 100 % de l’entreprise technologique française Magellan SAS.

Keyware détenait déjà une participation de 40% dans le capital de Magellan SAS. Le spécialiste du paiement a déboursé 6 millions d’euros pour la prise de participation des 60% restant.

Denis Santy et Alexis Sardyga ont assisté Magellan SAS dans cette opération.

Plus d’informations ici :

https://www.keyware.com/fr

Document d’urbanisme La création d’un espace réserve peut porter sur un ouvrage déjà existant

Un conseil municipal a approuve la modification de son plan d’occupation des sols (FOS) en créant deux emplacements réservés L’un était destine a recevoir un équipement sportif, l’autre une voie d’accès a une école ainsi que des places de stationnement Le juge administratif a annule le second emplacement reserve, au motif que la voie d’accès et les places de stationnement existaient déjà lorsque le conseil municipal
a approuve la modification du FOS

Plus de transparence pour les sociétés : Mise en place du registre des bénéficiaires effectifs

A compter du 1er aout 2017, les sociétés non cotées qui se constitueront devront déposer au greffe un document identifiant leurs bénéficiaires effectifs. Les sociétés immatriculées avant cette date ont jusqu’au 1er avril 2018 pour le faire.

Le «permis de louer», outil de lutte contre l’habitat indigne – La Gazette des Communes – 2017

“La loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement a permis aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de mettre en place, à titre expérimental une déclaration de mise en location.”