Épidémie liée au Covid-19 et commande publique : mobilisation générale !

Editorial 

Redoutée par tous, la menace d’une pandémie s’est concrétisée depuis quelques semaines, frappant de stupeur et d’effroi le monde entier. En présence d’une crise sanitaire majeure dont les conséquences économiques et sociales s’annoncent dévastatrices, l’ensemble des acteurs de la commande publique sont confrontés depuis le mois de mars 2020 à une situation hors du commun.

Celle-ci a nécessité une riposte tous azimuts, impactant tous les aspects du droit de la commande publique. Elle impose notamment d’user des règles particulières de passation des contrats de la commande publique pour réaliser des achats en situation d’urgence, lesquelles ne sont que rarement mises en œuvre ; elle conduit à gérer tant bien que mal la poursuite de procédures de mise en concurrence, dont certaines d’entre elles impliquent l’intervention d’élus qui ne sont pas encore pour certains installés..

Cette crise implique aussi la mise en œuvre de règles d’exécution des contrats relevant du champ de la commande publique pour faire face à une détérioration brutale ou à un arrêt de l’exécution de leurs prestations : les débats animés à propos des modalités de suspension et de reprise de l’exécution des marchés de travaux illustrent parfaitement les difficultés rencontrées.

Sur le terrain économique enfin, cette pandémie conduit également à mobiliser tous les leviers financiers disponibles, en particulier ceux du droit de la commande publique ; elle n’autorise cependant pas à se soustraire au respect des règles issues des directives communautaires et du droit des aides d’Etat.

[…]

Article paru dans Contrats Publics, n°209 – Mai 2020, à lire en PJ.

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Révision et modification des conditions financières des concessions de service public et règlementation européenne des aides d’État

Depuis le 14 mars dernier, l’équilibre économique des concessions de service public est menacé. Quelles sont les conditions d’application de la règlementation relative aux aides d’État aux révisions des compensations d’obligations de service public ainsi qu’en cas de mise en œuvre d’une clause « d’imprévision » ou de « rendez-vous » d’une concession de service public ?

La règlementation européenne des aides d’État et les règles en matière de concession visent des objectifs différents et ont des champs d’application distincts. La première concerne, notamment, les conditions de financement des activités de service d’intérêt économique général (SIEG) et vise à encadrer les conditions de concurrence sur le marché. Les secondes traitent des conditions d’attribution et d’exécution de ces activités dans le respect des principes d’égalité de traitement des opérateurs et de transparence. Il en résulte que les autorités publiques qui souhaitent mettre en place un SIEG via un contrat de concession de service public doivent non seulement respecter les règles européennes en matière d’aides d’État mais également celles relatives au droit des concessions.

[…]

Article paru dans Contrats Publics, n°209 – Mai 2020, à lire en PJ.

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Épidémie de Covid-19 et protection des intérêts financiers des concessionnaires

Les difficultés d’exécution des contrats de concession constituent l’une des conséquences de la crise sanitaire liée au Covid-19. Cette dernière expose les concessionnaires à d’importants risques financiers. Les textes adoptés en urgence, en complément des règles de droit commun issues notamment de la jurisprudence administrative, s’efforcent de contrecarrer ces risques en prévoyant notamment des mécanismes tendant à protéger les intérêts financiers des concessionnaires.

En raison d’une crise sanitaire majeure née de l’épidémie de Covid-19, l’ensemble des acteurs de la commande publique est confronté depuis le mois de mars 2020 à une situation exceptionnelle. La pandémie liée au Covid-19 a ainsi parfois conduit les opérateurs économiques à cesser brutalement du jour au lendemain toute activité. Les conséquences de cette crise en matière de commande publique sont multiples et sans doute encore difficiles à mesurer complètement à ce jour. Toujours est-il que la question de l’impact de cette crise sur l’exécution des contrats de concession tels que définis par l’article L. 1121-1 du Code de la commande publique parmi lesquels figurent les conventions de délégation de service public, mérite que l’on s’y intéresse. Dans l’univers du droit de la commande publique, le contrat de concession a su en effet au fil du temps conforter sa place et gagner ses lettres de noblesse. Le modèle concessif vient d’ailleurs d’être récemment consacré tant au niveau national en intégrant le nouveau Code de la commande publique(1) que communautaire (2). […]

Guide de préconisation de sécurité sanitaire pour la reprise des chantiers de construction

Le « Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de construction » publié initialement le 2 avril 2020 a été mis à jour le 26 mai.

Il avait été mis à jour  une première fois le 10 avril 2020 pour intégrer un nouvel avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) du 8 avril 2020 sur l’usage des masques alternatifs en tissu.

Il vient d’être mis à jour le 26 mai 2020.

Guide OPPBTP

Cette 3ème version du guide comporte des ajustements liés à la nouvelle phase de déconfinement amorcée depuis le 11 mai.

Cette mise à jour aborde les points suivants :

  • La fin de la recommandation d’interdiction des chantiers pour les apprentis mineurs,
  • L’introduction des écrans faciaux comme mesure alternative aux lunettes de protection,
  • La mise à jour des directives pour les personnes à risque de santé élevé,
  • Des précisions sur les mesures de prise de température à l’entrée des locaux et des chantiers,
  • La simplification des procédures de nettoyage,
  • La prise en compte du port du masque et des écrans étanches dans les véhicules si besoin,
  • La possibilité de réemploi des cartouches de masques,
  • (…)

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Xavier HEYMANS

Avocat associé

ADALTYS

Bordeaux

Webinaire : Report des élections au 28 juin 2020 : quelles incidences sur l’installation des élus et la désignation des nouveaux exécutifs ?

Ce webinaire a été animé par Simon Rey, en partenariat avec La Gazette des communes, le jeudi 28 mai à 17h.

250 personnes ont participé au webinaire, voici un aperçu des questions posées :

  • Comment fait-on dans un EPCI si on doit changer nos statuts ou modifier notre intérêt communautaire ? Passe-t-on par une décision ou est-ce trop dangereux juridiquement ?
  • Pour un syndicat mixte, entre le 18 mai et le 14 août le bureau syndical ne soit plus être convoqué pour délibérer ? Les délibération sont à prendre par le président pour la partie déléguée par le président et pour le reste par le comité ?
  • Les conseillers municipaux ne souhaitant pas tenir un bureau de vote pourront-ils être libérés (à cause de leur age ou fragilité face au virus) ?
  • Pour les communes de + de 3500 hab, le délai de convocation est de 5 jours francs sauf pour l’élection du maire et des adjoints où c’est 3 jours. Donc, pour la désignation aux organismes extérieurs, normalement ne faudrait-il pas respecter ces 5 jous francs ?
  • Qui peut on convoquer parmi les membres du comité syndical d’ici à l’installation des conseils communautaires pour délibérer valablement?
  • Si des délégations avaient été donnees au président par le conseil communautaire avant la loi d’urgence et ses ordonnances, les recupere-t-il après le 10 juillet ? 
  • Faut-il justifier auprès de la Préfecture une date d’installation du CS du syndicat mixte audelà du 14/8 ?
  • Les syndicats mixte ouverts n’ont pas été évoqués : y a-t-il une date butoire pour le comité syndical d’installation ?

Rappel du programme : 

▶ Décryptage du report des élections et de l’installation des exécutifs des communes, des structures intercommunales à fiscalité propre et des structures syndicales en attente

▶ A quelle date la séance d’installation du conseil municipal, du conseil communautaire et du comité syndical pourra intervenir ?

▶ Jusqu’à cette installation quelle est la composition de ces trois instances et quelle est l’étendue de leurs attributions ?

▶ Quel pourra être l’ordre du jour de cette séance d’installation ? 

Les pouvoirs de police du maire aux temps du covid-19

L’épidémie de covid-19 constitue un défi de taille pour les maires. En première ligne dans la gestion de la pandémie, cette dernière interpelle nécessairement l’exercice de leurs pouvoirs de police administrative.

[…] 

Source :  AJCT 2020. 250

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Les Dates d’Entrée en fonction et d’installation des conseils municipaux et communautaires élus au complet le 15 mars 2020 sont enfin fixées !

Le premier tour de scrutin du 15 mars 2020 avait permis de procéder à l’élection au complet des conseils municipaux dans 30 143 communes.

L’épidémie de COVID 19 a conduit le législateur (loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19) à reporter la date de leur entrée en fonction à une date fixée par décret devant intervenir au plus tard au mois de juin. Les conseillers municipaux sortants étaient alors maintenus, pouvant donner lieu à des situations difficiles dans certains territoires.

Le 8 mai 2020, le comité scientifique a donné son aval, sous conditions, à l’installation des conseils municipaux et communautaires élus au complet le 15 mars 2020.

Ainsi, comme annoncé par le Premier Ministre au Parlement le 12 mai dernier, le décret n°2020-571 du 14 mai 2020,  publié au JO de ce matin, prévoit l’entrée en fonction le 18 mai 2020 des conseillers municipaux et communautaires élus définitivement le 15 mars 2020.

La fixation de cette date d’entrée en fonction de ces conseillers municipaux et communautaires induit, conformément à l’article 19 de la loi du 23 mars 2020, les incidences suivantes :

  • Les communes dont le conseil municipal a été élu au complet le 15 mars 2020 doivent tenir leur séance d’installation (notamment afin d’élire leurs Maires et Adjoints) entre le 23 et le 28 mai 2020. En effet, selon l’article 19 III de la loi du 23 mars 2020, la séance d’installation de ces communes doit intervenir au plus tôt cinq jours et au plus tard dix jours à compter de la date du 18 mai fixée par le décret précité du 14 mai, soit entre le 23 et le 28 mai. 

Les Maires sortants de ces communes devront donc convoquer leurs nouveaux conseillers municipaux dans un délai 3 jours francs pour tenir une telle séance d’installation entre le 23 et le 28 mai.

Les conditions de tenues de cette séance d’installation ont néanmoins été adaptées au contexte sanitaire actuelle par la loi du 23 mars, ainsi que par les ordonnances n° 2020-391 du 1er avril 2020 et n°2020-562 du 13 mai 2020. Par exemple : 

  • Seuls les membres présents seront comptabilisés dans le quorum qui a été abaissé au 1/3 des membres du conseil municipal (normalement les élus qui ne sont pas physiquement présents à la séance mais qui ont donné pouvoir ne sont pas pris en compte pour le calcul du quorum). En outre Chaque conseiller municipal pourra être porteur de 2 pouvoirs (au lieu d’un en temps normal). La séance ne pourra, toutefois, pas se tenir par visioconférence ou audioconférence, ce dispositif étant exclu pour les scrutins secrets.
  • La réunion pourra se tenir en tout lieu (c’est-à-dire hors de la Mairie, dans une salle des fêtes, etc…), y compris en dehors de la commune.
  • Le Maire pourra décider avant la réunion que celle-ci se tiendra sans présence de public ou avec un effectif limité et adapté à la salle et au respect des mesures barrières. Le caractère public de la réunion pourra être assurée par sa retransmission en direct. 

• Les EPCI à fiscalité propre dont l’ensemble des communes membres ont vu leur conseil municipal élu au complet le 15 mars 2020, doivent tenir leur séance d’installation (notamment afin d’élire leurs Présidents et Vice-Présidents) au plus tard le 8 juin 2020. En effet, selon l’article 19 VI de la loi du 23 mars 2020, l’organe délibérant de ces EPCI se réunit dans sa nouvelle composition au plus tard trois semaines après la date du 18 mai fixée par le décret précité du 14 mai. 

• Les communes dont le conseil municipal a été élu au complet le 15 mars 2020 et qui avaient tenues leur séance d’installation entre le 20 et 22 mars 2020, verront leurs maires et adjoints élus lors de cette séance entrer en fonction le 18 mai 2020 (article 19 V de la loi du 23 mars 2020). 

Pour les autres communes et EPCI à fiscalité propre, nous sommes toujours dans l’attente de la décision du Gouvernement quant à : 

•  l’organisation d’un éventuel second tour en juin (dont la date serait fixée par décret au plus tard le 27 mai);

•  Ou, un report de l’ensemble des opérations électorales a priori le 27 septembre et le 4 octobre prochain (décidé par une loi). 

Pour ces communes et EPCI, nous exposerons l’ensemble des règles qui seront alors applicables lors d’un webinaire organisé avec la Gazette des Communes le 28 mai prochain.

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https://www.village-justice.com/articles/elections-municipales-dates-entree-fonction-installation-des-conseils,35357.html

Les Dates d’Entrée en fonction et d’installation des conseils municipaux et communautaires élus au complet le 15 mars 2020 : le calendrier d’installation

Le premier tour de scrutin du 15 mars 2020 avait permis de procéder à l’élection au complet des conseils municipaux dans 30 143 communes.

L’épidémie de COVID 19 a conduit le législateur (loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19) à reporter la date de leur entrée en fonction à une date fixée par décret devant intervenir au plus tard au mois de juin. Les conseillers municipaux sortants étaient alors maintenus, pouvant donner lieu à des situations difficiles dans certains territoires.
Commentaire: Les Dates d’Entrée en fonction et d’installation des conseils municipaux et communautaires élus au complet le 15 mars 2020 sont enfin fixées !

Fin de la période de suspension des délais le 23 juin 2020 à minuit

Parmi les nombreuses ordonnances prises en urgence le 25 mars 2020 pour faire face à la crise sanitaire, l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020 avait suspendu et prolongé de nombreux délais administratifs, juridictionnels, contractuels ou fiscaux.

Cette suspension avait rétroactivement débuté le 12 mars 2020, et devait initialement prendre fin un mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire, qui a été instauré par la loi n°2020-290 du 23 mars 2020 jusqu’au 23 mai 2020 à minuit. Les délais suspendus devaient donc recourir un mois après cette date, soit à compter du 24 juin 2020.

La loi n°2020-546 du 11 mai 2020 a ensuite prorogé l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet 2020.

Finalement, pour éviter un allongement de la suspension des délais jusqu’au 10 août 2020 à minuit, le Gouvernement a publié au Journal Officiel du 14 mai 2020 l’ordonnance n°2020-560 du 13 mai 2020 fixant les délais applicables à diverses procédures pendant la période d’urgence sanitaire.

La principale disposition de cette ordonnance consiste à remplacer le délai de suspension jusqu’à « l’expiration d’un délai d’un mois à compter de la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire » par « le 23 juin 2020 inclus ».

Outre une clarification souhaitable de la fin précise de la suspension des délais, ce changement sémantique conduit à maintenir la suspension des délais initialement souhaitée par la loi du 23 mars 2020 et l’ordonnance du 25 mars 2020 combinées jusqu’au 23 juin 2020 à minuit.

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Réunion de travail autour des DSP dégradées, en partenariat avec la FedEpl

Au regard des nombreuses remontées du terrain sur la dégradation de l’exécution des contrats de délégation de service public du fait de la crise sanitaire, une réflexion autour des bonnes pratiques à adopter s’impose.

Si l’ordonnance n° 2020-319 du 25 mars 2020 était déjà venue apporter des adaptations des règles de procédure et d’exécution des contrats publics avec un volet dédié aux concessions, les dispositions de ce texte ne répondent pas à l’ensemble des problématiques liées à l’exécution des contrats.

A cet égard, il est important de noter la préparation par la DAJ de Bercy d’un nouveau texte en matière de contrats publics.

Dans cette attente, Gilles Le Chatelier et Etienne Westphal, participeront à la réunion de travail organisée par la Fédération des Epl le jeudi 14 mai 2020 à 14h30 pour répondre aux premières interrogations des adhérents et s’inscrire au plus près des attentes des Epl dans l’élaboration d’un guide devant recenser les bonnes pratiques en situation de Dsp dégradée.

Pour vous inscrire à cette réunion de travail, nous vous invitons à contacter Christelle BOTZ-MESNIL – 06 31 06 18 28 – c.botz-mesnil@lesepl.fr

Notre organisation post-confinement

S’il est à notre sens trop tôt pour parler de déconfinement, nous abordons aujourd’hui avec beaucoup d’espoir, une période plus sereine de post-confinement.

Tout au long de ces deux mois, nous avons maintenu notre activité et notre lien avec vous, notamment grâce aux nombreux webinaires organisés en collaboration avec nos différents partenaires, et aux publications permettant de répondre à vos problématiques spécifiques.

Dans l’esprit des recommandations gouvernementales, et pour préserver au mieux la santé de nos collaborateurs, le télétravail reste la norme chez Adamas. Nos équipes sont désormais rodées à cette organisation et nos outils de visio-conférences ont prouvé leur fiabilité. 

Nous espérons que vous avez, vous aussi, passé au mieux cette période de confinement, et sommes désormais à votre disposition pour organiser des réunions physiques dans vos bureaux ou les nôtres, en vous assurant d’avoir pris toutes les dispositions nécessaires au sein de nos locaux.

Rôle du référent COVID-19 du maître d’ouvrage

La fédération des acteurs de la prévention (FAP) a publié un guide de préconisations sur le référent Covid-19 que peut désigner le maître d’ouvrage.

Référent COVID-19 maître d'ouvrage

Lien 

La désignation d’un référent COVID-19 par le maître d’ouvrage fait partie des préconisations du « Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de construction »  publié le 2 avril 2020 et mis à jour le 10 par l’OPPBTP.

La désignation d’un tel référent ne constitue pas une obligation pour le maître d’ouvrage. D’ailleurs, le guide lui-même n’en fait ni une condition de reprise du chantier, ni une obligation.

De nombreuses questions se posent sur son rôle et son interaction avec les autres acteurs du chantiers.

Ce sont à ces questions que ce guide répond en précisant le périmètre de la mission du référent COVID-19 désigné par le maître d’ouvrage.

Sa mission consiste notamment à :

  • gérer l’ensemble des risques (organisationnels, sanitaires, logistiques, communications, …) liés à cette crise,
  • harmoniser les actions mises en œuvre par les différents référents COVID des entreprises

Le référent COVID-19 est un véritable relais du Maître d’Ouvrage afin d’apporter  des informations à l’ensemble des entreprises mais également pour remonter aux différents acteurs (MO, MOE, CSPS…) des informations issues du terrain.

Xavier HEYMANS

Avocat associé Bordeaux

ADALTYS Bordeaux

Gironde – Nouvelle Aquitaine

Covid 19 : les enseignants doivent-ils craindre de voir leur responsabilité pénale engagée ?

La réouverture progressive des établissements scolaires à compter du 11 mai, dans les conditions exposées par le Premier Ministre à l’occasion de son discours du 28 avril, précisées par le protocole sanitaire dévoilé officiellement le 3 mai, est source de multiples inquiétudes, notamment, pour les enseignants. 

En effet, à la crainte de contracter eux-mêmes le virus et de le diffuser au sein de leur foyer, s’ajoute la crainte de voir le virus se transmettre également entre les enfants scolarisés, qui pourraient, à leur tour, contaminer leurs proches. 

Au-delà du risque pour la santé de chacun, les enseignants craignent de voir leur responsabilité engagée, notamment dans l’hypothèse où des enfants seraient contaminés. 

[…]

Article paru dans l’édition du 6 mai 2020 du village de la justice.

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Simplification de la gestion communale

Le cabinet Adaltys vous propose un décryptage de la loi engagement et proximité du 27 décembre 2019 au travers de 6 articles publiés au sein de la Gazette des Communes. Vous trouverez, ci-joint, le dernier de ces articles, rédigé par Gilles LE CHATELIER et Simon REY, relatif aux incidences de cette loi sur la gestion communale.

Webinaire – Les fondamentaux de l’intercommunalité

Déjà plus de 400 inscrits pour l’Université 2020 des Maires et des Présidents d’Intercommunalité de France les 5 et 6 mai.

Slmon Rey interviendra à 11h le mardi 5 mai sur les fondamentaux de l’intercommunalité : 

1. Aspects institutionnels : 

Contexte général (historique, types et structures)

Compétences-Gouvernance-Effets du transfert

2. Aspects financiers

Coefficent d’intégration fiscale – Régimes fiscaux

Attributions de compensation – FPIC

Cliquez ici pour vous inscrire