Bail commercial :  pas de droit de préemption lorsque la vente porte sur plusieurs lots

Cass. 3 civ. 19 juin 2025, n° 23-19.292

Le droit de préemption instauré par la loi du 18 juin 2014 dite loi Pinel a introduit dans le statut des baux commerciaux un droit de préemption similaire à celui qui existait en matière de  baux d’habitation.

En effet le droit de préemption issues de la de l’article L.145- 46- 1 du Code de commerce prévoit l’obligation pour le propriétaire d’un local à usage commercial ou artisanal lorsqu’il envisage de vendre celui-ci d’en informer le locataire. Ce dispositif prévoit toutefois plusieurs exceptions que la jurisprudence s’attache depuis lors à définir.

Cette question est de tant plus importante que le droit de préemption issu de l’article L.145- 46- 1 du Code de commerce est un dispositif d’ordre public depuis un arrêt du 28 juin 2018…

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Opérations Immobilières | Novembre 2025, n° 179

SCI familiale :  un professionnel de l’immobilier exclu du droit De la consommation

La jurisprudence a été amenée à préciser les critères permettant de qualifier une SCI, selon les circonstances, donc in concreto, de professionnel de l’immobilier, tant l’influence de cette qualité pèse sur la détermination de ses obligations contractuelles notamment pour l’application de certains régimes de responsabilité en matière de vente d’immeuble par exemple et de garantie des vices cachés. Dans un arrêt publié, la Cour de cassation a jugé qu’« a la qualité de vendeur professionnel une société civile immobilière qui, ayant pour objet l’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur, la transformation, l’aménagement, l’administration et la location de tous biens et droits immobiliers, a acquis une ferme qu’elle a fait transformer en logements d’habitation dont elle a vendu une partie et loué le reste et a immédiatement réinvesti les profits retirés dans une autre opération immobilière ».

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Opérations Immobilières | Novembre 2025, n° 179

Responsabilité décennale : cause du désordre inconnu, présomption maintenue

Cass. 3ème civ., 11 septembre 2025, n°24-10.139

Selon l’article 1792 du code civil, « tout constructeur d’un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage, des dommages, même résultant d’un vice du sol, qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendent impropre à sa destination ».Le texte se poursuit en précisant qu’une « telle responsabilité n’a point lieu si le constructeur prouve que les dommages proviennent d’une cause étrangère. »

Il en résulte que la responsabilité décennale est une responsabilité de plein droit.

Dès lors que le désordre présente les critères de gravité décennale (atteinte à la solidité/impropriété à destination) et remplit les conditions préalables permettant d’entrer dans le champ d’application de la responsabilité décennale, comme la réalisation de travaux constituant un ouvrage et l’existence d’une réception des travaux, il existe une présomption de responsabilité de l’entreprise dont les travaux sont en lien avec le désordre, et cela indépendamment de la preuve d’une faute de la part de l’entreprise concernée.

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Opérations Immobilières | Novembre 2025, n° 179

Vente en l’état futur d’achèvement: l’immeuble doit être habitable pour être réputés achevé

Cass. 3ème Civ. 13 février 2025, n° 23-17.755

Aux termes de l’article R. 261-1 du Code de la construction et de l’habitation, l’immeuble vendu en l’état futur d’achèvement est « réputé achevé lorsque sont exécutés les ouvrages et sont installés les éléments d’équipement qui sont indispensables à l’utilisation, conformément à sa destination ».

Dans cette décision, la Cour de cassation réaffirme que l’achèvement est conditionné à l’habitabilité de l’immeuble. En l’espèce, pour que l’immeuble soit habitable, devaient obligatoirement être remis à l’acquéreur les certificats de conformité Consuel et Qualigaz (électricité et gaz), puisque ces certificats étaient préalables à toute ouverture de contrats de fourniture de gaz et d’électricité.

Sur la question de la recevabilité de l’action en garantie des vices apparents, la Cour d’appel avait opéré une confusion entre :

  • d’une part, les rapports entre le vendeur (et maître d’ouvrage) et ses entreprises, qui régularisent entre eux un procès-verbal de réception éventuellement avec réserves,
  • et, d’autre part, les rapports entre le vendeur et son acquéreur, dans lesquels il est en pratique régularisé un procès-verbal de livraison, le cas échéant avec réserves.

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Opérations Immobilières | Novembre 2025, n° 179

Action récursoire du constructeur ou de son assureur : le délai démarre au paiement, pas à la découverte du vice

Cass. 3e civ., 28 mai 2025, no 23-18.781

En l’absence de procédure contentieuse préalable, l’assureur de responsabilité ayant versé une indemnisation dans un cadre amiable est bien-fondé à agir contre un coresponsable du désordre dans un délai de deux ans à compter de la date à laquelle il a versé l’indemnisation à l’origine de l’action récursoire.

La Cour de cassation poursuit ainsi son travail jurisprudentiel visant à réduire la prolifération des actions judiciaires conservatoires. En effet, la haute juridiction avait déjà récemment précisé :

– d’une part, que le point de départ du délai de prescription de l’action récursoire entre constructeurs ne pouvait être la simple assignation en référé expertise si elle n’est pas accompagnée d’une demande de reconnaissance de droit, fût-ce à titre de provision (Cass. 3e civ., 14 déc. 2022, n° 21-21.305) ;

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Opérations Immobilières N° 178 | Septembre-Octobre 2025

Absence d’assurance décennale : motif suffisant pour résilier le marché aux torts du constructeur

Cass. 3e civ., 30 avril 2025, n° 23-23-21.574

Toute personne physique ou morale dont la responsabilité décennale peut être engagée doit être couverte par une assurance et doit pouvoir en justifier à l’ouverture de tout chantier, en vertu des dispositions de l’article L. 241-1 du Code des assurances

Sauf dans le cas d’une personne physique construisant un logement pour elle-même, l’absence de souscription de cette assurance obligatoire constitue une infraction pénale sanctionnée par une peine d’emprisonnement de six mois ou par une amende de 75 000 €.

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Opérations Immobilières N° 178 | Septembre-Octobre 2025

Qualification de la modification notable justifiant le déplafonnement du loyer

Cass. civ., 12 décembre 2024, n°23-14.800

Les travaux réalisés par le preneur en vue de modifier la chose louée peuvent constituer un motif de déplafonnement lorsqu’ils sont intervenus au cours du bail expiré et qu’ils sont notables.

En revanche, si le preneur réalise des travaux qualifiés de travaux d’amélioration au cours du bail  expiré, le bailleur ne peut pas  s’en prévaloir lors du premier renouvellement du bail pour solliciter le déplafonnement du loyer s’il n’a pas participé au financement de ces travaux, de manière directe ou indirecte

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Opérations immobilières n° 173 | Mars 2025

Bail et opposabilité d’un commandement valant saisie  immobilière

Cass. 2e civ., 16 janvier 2025, n° 21-17.794

La question l’opposabilité des baux conclus postérieurement à la publication  d’un commandement valant saisie immobilière a tout son intérêt compte tenu de la durée des procédures de saisie. Le propriétaire qui fait l’objet d’une saisie immobilière peut avoir intérêt à donner à bail les locaux  saisis, afin de percevoir des revenus locatif entre-temps.

L’opposabilité des baux ainsi conclus et la sécurité juridique des actes qui en découlent  se pose alors.

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Opérations immobilières n° 173 | Mars 2025

Distinction entre l’action en rescision pour lésion et l’action en nullité de la vente

Cass. 3e civ., 5 décembre 2024 n° 23-15.866

L’action en rescision prévue par les dispositions de l’article 1674  du Code civil ouvre le droit au vendeur d’un immeuble de résoudre  la vente s’il démontre que le prix de vente  est inférieur de plus de 7/12ème .

D’une part, les vendeurs soutenaient que la demande de rescision de la vente immobilière pour lésion était une demande à faire écarter la prétention de la partie adverse visant à voir juger parfaite la vente immobilière au prix convenu dans la promesse.

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Opérations immobilières n° 173 | Mars 2025

Co-auteur : Alyzée Matias-Ferreira

Assurance responsabilité décennale obligatoire pour un maître d’ouvrage délégué : précisions des modalités

Cass. 3e civ., 5 décembre 2024, n° 22-22.998

Un maître d’ouvrage délégué n’est pas forcément un constructeur au sens de l’article 1792-1 du Code civil. Pour être assimilé à un constructeur,  il doit accomplir une mission assimilable à celle  de locateur d’ouvrage.

En l’espèce, le maître d’ouvrage délégué est intervenu dans la réalisation des travaux en veillant à leur bonne réalisation et en supervisant l’architecte. Cette mission était  en outre rémunérée à hauteur de 145000 euros.

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Opérations immobilières n° 173 | Mars 2025

Superficie inférieure aux plans : responsabilité contractuelle de l’architecte en mission complète

Cass. 3ème Civ. 7 nov. 2024 n°23-12.315

La Haute juridiction relève qu’une mission complète de maîtrise d’œuvre inclut « nécessairement la direction de l’exécution des travaux, de sorte que l’architecte était tenu de veiller à une exécution conforme aux prévisions contractuelles et aux plans établis, même en l’absence de mission particulière portant sur le mesurage des surfaces ».

Dans ces conditions, le maître d’ouvrage est bienfondé à réclamer l’indemnisation de son manque à gagner résultant de la non-conformité de l’ouvrage aux prévisions contractuelles imputable au maître d’œuvre.

Le raisonnement tenu est clair : l’identification d’une mission de maîtrise d’œuvre dite complète – c’est-à-dire démarrant par la conception (et donc l’établissement des plans de l’ouvrage), allant jusqu’à l’assistance du maître d’ouvrage lors de la réception des travaux et passant par le suivi de leur exécution – suffit en elle-même à faire peser sur l’architecte un devoir de vérification de la conformité de l’ouvrage aux plans contractuels.

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Opérations immobilières  – 171-172 Janvier-Février 2025

Crédit-bail : précisions sur l’étendue de l’obligation d’information

Cass. Com., 27 novembre 2024, n°22-14.250

Deux obligations d’information étaient visées distinctement.

1/ D’une part, la caution soutenait que l’établissement de crédit était tenu, au plus tard avant le 31 mars de chaque année, de faire connaître à la caution le montant du principal et des intérêts, commissions, frais et accessoires restant à courir au 31 décembre de l’année précédente, en application de l’article L313-22 du Code monétaire et financier (abrogé de 2021). La caution soutenait que l’établissement de crédit n’ayant pas respecté cette obligation, il devait être déchu « des intérêts échus depuis la précédente information jusqu’à la date de communication de la nouvelle information ».

La Cour d’appel avait écarté cette demande de la caution au motif que l’établissement de crédit avait respecté cette obligation d’information, sans en justifier. La Cour de cassation procède à une substitution de motifs de pur droit.

Cela signifie qu’elle approuve la position de la Cour d’appel tout en expliquant qu’en réalité, cette obligation n’était pas due par l’établissement de crédit, puisque cette obligation d’information au 31 mars de chaque année n’est due que dans l’hypothèse où un concours financier est accordé par l’établissement de crédit.

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Opérations immobilières  – 171-172 Janvier-Février 2025

Le Crédit-bailleur et la restitution du dépôt de garantie : une question de responsabilités contractuelles croisées

Cass, 3ème Civ. 12 décembre 2024, n°23-16.858

Cette décision est intéressante dans la mesure où elle illustre dans quelle mesure les schémas contractuels propres au contrat de crédit-bail et au bail commercial peuvent se recouper.

En l’espèce, le contrat de bail prévoyait que, dans l’hypothèse où la SCI ne lèverait pas l’option ou dans l’hypothèse où le contrat de crédit-bail prendrait fin pour quelque raison que ce soit, le crédit-bailleur reprendrait les obligations dues au titre du bail.

En outre, la SCI, crédit-preneur, a expressément demandé à son locataire de verser le dépôt de garantie entre les mains du crédit-bailleur.

Ceci est assez inhabituel, puisque le crédit-bailleur est un tiers au contrat de bail.

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Opérations immobilières  – 171-172 Janvier-Février 2025

Durée du bail commercial : mention manuscrite obligatoire sous peine de nullité

Cass. com., 9 oct. 2024, n° 23-13.173

La Cour de cassation reprend la motivation de la Cour d’appel de Lyon et rejette le pourvoi du bailleur.

La Cour de cassation approuve le raisonnement de la Cour d’appel en ce qu’elle a jugé que la mention manuscrite reportée à l’acte par les cautions ne précisait pas la durée de l’engagement des cautions puisqu’elle renvoie à « la durée d’application » du bail commercial, telle qu’elle ressort des clauses du contrat cautionné. En outre, la Cour d’appel relève que le bail étant  susceptible de se poursuivre par tacite prolongation, la mention d’un engagement pour toute la durée d’application de celui-ci ne permet pas à la caution de mesurer la portée exacte de son engagement.

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Opérations immobilières  – 171-172 Janvier-Février 2025

Podcast #S2 E1 : ZAN : sols en scène

Le podcast Le Droit dans ses bottes, en partenariat avec Le Moniteur, revient pour une saison 2, et le premier épisode est maintenant en ligne !

Au micro, interviewés par la journaliste Sophie d’Auzon, notre associé Guillaume Chaineau, spécialiste en droit de l’urbanisme, et Djamel Hamadou, architecte-urbaniste, en charge de la planification urbaine et des opérations d’aménagement à l’établissement public territorial Grand Paris Grand Est.

L’épisode aborde la problématique de lutte contre l’artificialisation des sols. Nos intervenants vous aident à mieux comprendre le cadre juridique, et réfléchir à sa mise en pratique avec la démarche “d’urbanisme d’anticipation et de dissociation environnementale” imaginée dans le cadre de l’élaboration du PLUI de Grand Paris Grand Est.

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Les Matinales de l’Immobilier

Session d’avril 2023 : Matinale

Séverine Buffet et Jean-Marc Petit ont échangé sur les évolutions importantes en matière d’autorisations d’urbanisme (jurisprudences / textes).  

Pour retrouver un aperçu de la matinale, c’est ici ! 

Session d’avril 2023 : 

Hanan Chaoui et Guillaume Chaineau ont échangé sur les évolutions importantes en matière d’autorisation d’urbanisme. 

Pour retrouver un aperçu de la matinale, c’est ici ! 

Articles de 2024 :  

Podcast #S1 E5 : La Part-Dieu en mieux

Pour ce dernier épisode de la saison, nous nous promenons dans le quartier de la Part-Dieu, le plus grand quartier d’affaires hors Ile de France. Aux abords de la gare éponyme, Jean-Marc Petit et Cyril Delcombel nous ouvrent la boîte à outils juridique qu’il a fallu développer pour rebâtir ce morceau de ville…

Ce projet est remarquable autant par l’échelle géographique que temporelle… Débuté en 2011, le chantier se déroulera probablement jusqu’en 2030 car le quartier de la Part-Dieu est non seulement le coeur économique de la métropole lyonnaise, mais aussi, par sa localisation centrale, un quartier habité qui veut et doit être agréable à vivre pour tous ceux qui le fréquentent qu’ils soient de Lyon ou de passage…

Chaussez vos bottes, nous allons nous faufiler dans les souterrains !

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Podcast #S1 E4 : Bordeaux-Caudéran sans train-train

Pour ce quatrième épisode, et avant-dernier de cette saison, nous embarquons pour Bordeaux, avec Hanan Chaoui, avocat associé, pour suivre les aventures d’une association sportive centenaire !

Lauréate d’un appel à projets, l’association est chargée de donner un nouvel avenir à un hall désaffecté, au sein de la gare en activité : un projet sur lequel l’ingéniosité et la vision terrain sont indispensables….

N’attendez plus, laissez-vous bercer le roulis du train et rejoignez-nous à Bordeaux !

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Podcast #S1 E3 : Armorique électrique

Pour ce troisième épisode, direction la Bretagne, avec Lucie Paitier, avocat en charge de notre bureau de Rennes, pour jouer à “1,2,3 soleil” sur le toit d’une école !

Nous survolerons des toitures photovoltaïques au sein d’un réseau énergétique intelligent et nous apprendrons plusieurs notions liées à l’autoconsommation, au développement durable et plus encore !

N’attendez plus, rejoignez-nous au pays du soleil, la Bretagne, où quelques gouttes tombent de temps en temps mais puisque nous avons nos bottes, tout ira bien !

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Podcast #S1 E2 : Sur la route d’Hendaye :

Pour continuer notre saison de podcast aux cinq coins de la France, découvrez notre nouvel épisode qui vous emmène respirer l’air iodé de la route de la Corniche, au Pays basque, menacée par le recul du trait de côte…

Pour ce deuxième épisode, direction Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, avec Xavier Heymans, avocat associé (bureau de Bordeaux), pour parler de recul du trait de côte et aménagement du territoire…

Découvrez comment notre avocat intervient au plus près des collectivités, tel un véritable chef d’orchestre, pour trouver les solutions adaptées à la situation !

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Adaltys Avocats
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